vendredi 30 décembre 2011

Top 45 des Films 2011 (oui je sais ça fait un peu programme TF1 du 31 décembre)

Et hop. Ouais. On est comme ça, ici. A cause du bagne du suicide prévu des révisions, je ne pourrai compléter ce classement que dans quelques semaines, d'une part avec les films sortis en cette fin d'année (en vrac, "Shame", "A Dangerous Method", "La Délicatesse", "Oh my God!", etc.), d'autre part avec ceux que j'ai manqués pendant l'année et qui seront rediffusés en janvier dans les cinémas (surtout "Tomboy" et "Incendies"). Cela fera un Top 50 qui ravira les plus névrosés des nombres d'entre nous. Mais, en attendant, allons-y gaiment, n'est-il pas ?

Première catégorie : Les "Non mais là faut arrêter, mon coco."

45. "Tous les Soleils", Philippe Claudel
Au-delà des mots. L'histoire est ridicule. Les clichés abondent. La mise en scène ressemble à une blague. Une blague pas drôle. Rien à sauver. Juste à fuir.

44. "The Company Men", John Wells
Sans intérêt aucun.

43. "Harry Potter & the Deathly Hallows, Part 2", David Yates
J'ai déjà tout dit, mais en résumé : cette "fin d'une ère" sonne faux de tous les côtés.

42. "Un Heureux Evénement", Rémi Bezançon
Consensuel, démagogique, pétri de bons sentiments. Une réalisation digne du téléfilm. Un bon moment sur le coup, une indigestion juste après.

41. "The Woman in the Fifth", Pawel Pawlikowski
Faussement intelligent.

40. "X Men : First Class", Matthew Vaughn
Une très bonne idée de départ sclérosée par les incohérences et ce besoin viscéral de toujours faire des combats inutiles entre des nouveaux personnages stupides. Ah et très mal réalisé qui plus est.

39. "Love and Bruises", Lou Ye
Une histoire sans trop d'intérêt qui fait la leçon sur des choses que tout le monde sait déjà.

38. "My Little Princess", Eva Ionesco
Ou comment condamner ce qu'on nous a fait dans le passé en faisant exactement la même chose.

37. "Midnight in Paris", Woody Allen
Bâillement.

36. "Les Adoptés", Mélanie Laurent
De jolies idées mais parfaitement consensuel et prétentieux.

35. "La guerre est déclarée", Valérie Donzelli
Bien essayé, de l'ambition mais raté dans la forme et dans le jeu.

34. "Habemus Papam", Nanni Moretti
Une bonne idée de départ mais jamais rien de plus.





Deuxième catégorie : Les "oui bon ok si tu veux ça passe".

33. "Carnage", Roman Polanski
Aucun intérêt à adapter aussi fidèlement une pièce de théâtre. Bien joué et réalisé cela dit.

32. "L'Art d'Aimer", Emmanuel Mouret
Une comédie rafraîchissante et théâtrale mais qui n'apporte rien de bien nouveau.

31. "Le Gamin au Vélo", Jean-Pierre et Luc Dardenne
Frais et joyeux, mais un peu trop attendu.


30. "La Brindille", Emmanuelle Millet
Un sujet intéressant et original, une approche peu trop simpliste.

29. "Le Skylab", Julie Delpy
Drôle et authentique. Sans enjeu.

28. "Beginners", Mike Mills
Joli et original, mais un peu ennuyeux.

27. "17 Filles", Delphine et Muriel Coulin
Intéressant, joli et sans surprise.

26. "Les Bien-Aimés", Christophe Honoré
Honoré a fait mieux mais c'est un bon long-métrage, un peu plus ambitieux.

25. "The Artist", Michel Hazanavicius
Très méritoire, réfléchi, intéressant, ambitieux, réussi, mais une histoire bien trop simple et redondante.





Troisième catégorie : Les "Ah bah voilà ! C'est de ça que je parle."



24.
"Attenberg", Athina Rachel Tsangari
Esthétique, joli, indépendant.

23. "Et maintenant, on va où ?", Nadine Labaki
Joyeux.

22. "Toutes nos envies", Philippe Lioret
Honnête et authentique.


21.
"Sleeping Beauty", Julia Leigh
Très esthétique et légèrement subversif, parfois un peu trop léger.

20. "Les yeux de sa mère", Thierry Klifa
Un peu pompeux mais beau et clair.

19. "Last Night", Massy Tadjedin
Beau et cruel.



18. "Une Séparation", Asghar Farhadi
Extrêmement bien écrit.

17. "Drive", Nicolas Winding Refn
Un des meilleurs films de son genre.

16. "Polisse", Maïwenn
Un peu trop provoc mais extrêmement efficace.





Dernière catégorie : Les "Voilà, on touche au but, oui, c'est ça."



15. "Winter's Bone", Debra Granik
Dur et fort.

14. "La Piel que Habito", Pedro Almodóvar
Délicieusement kitsch, fou et actuel.

13. "Blue Valentine", Derek Cianfrance
Doucement violent, magnifique.



12.
"The Tree Of Life", Terrence Malick
Philosophie et beauté.

11. "Animal Kingdom", David Michôd
Glacial et hypnotique.

10. "Bonsái", Cristián Jimenez
Vrai, doux, juste.




09.
"L'Apollonide, Souvenirs de la Maison Close", Bertrand Bonello
Esthétique et puissant.

08. "Black Swan", Darren Aronofsky
Intelligent et complexe.

07. "The King's Speech", Tom Hooper
Bien mené de bout en bout.



06.
"Hors Satan", Bruno Dumont
Beau et philosophique.

05. "Medianeras", Gustavo Taretto
D'une incroyable douceur.

04. "Never Let Me Go", Mark Romanek
Purement émouvant.



03.
"We Need To Talk About Kevin", Lynne Ramsay
Complexe et violent.

02. "Restless", Gus Van Sant
Juste et touchant.

01. "Melancholia", Lars Von Trier
Art.





Donc ça, c'est fait.
Un classement super subjectif mais parole d'évangile puisqu'il s'agit du mien. Je vous invite donc à le prendre comme référence absolue pour les films 2011. N'écoutez pas ce qu'ils vous diront, "La guerre est déclarée", c'est naze.

Pour ceux qui n'auraient pas compris, je viens de prendre vingt minutes pour mettre des liens vers les articles correspondants sur les numéros du classement. Vingt minutes pendant lesquelles j'aurais pu dû étudier les prothèses cardiaques, par exemple.

Mis à part ça, je voudrais vous remercier d'être toujours plus nombreux, indépendamment du nombre d'articles que je peux poster, ma courbe de statistiques va toujours plus haut telle Tina Arena. Et ça, ça me fait tout plaisir à mon petit cœur. Ce qui nous mène à :

Suite des opérations pour 2012 :
Vous devez venir encore plus. Être plus nombreux. Ou actualiser dix fois la page quand vous venez, ça me fera le même effet du compteur qui tourne. Et ne pas hésiter à commenter davantage. Je sais que mes arguments sont toujours indéniables, mais n'hésitez donc pas à communiquer votre admiration et votre passion envers moi, ma verve et mon corps.
Le but à court terme est ma jouissance.
Le but à long terme est de devenir si mondialement connu que Les Inrocks et Télérama (oui, bobo un jour...) s'arrachent ma charmante personne comme critique cinéma dans leurs colonnes. Ainsi, je pourrai arrêter mes stupides études et ne plus jamais, ô grand jamais, entendre parler de prothèse cardiaque. Sauf si je mange trop de chocolat, ce qui, entre nous, est probable.

Alors, merci bien et à vos clics. Mon avenir professionnel et émotionnel ne dépend que de vous. Allez, on s'active, les copains. Et puis bonne année.

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